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Hello à tous,

Loin du simple moteur de recherche, Atlas transforme la navigation en expérience conversationnelle : tu poses une question sur une page, il te répond, résume, ou agit à ta place. Cette approche “AI-first” change tout : plus de liens bleus, plus d’interruptions, une interface fluide où le contexte reste en permanence dans la discussion. Le web devient un espace interactif, où le navigateur redevient le point d’entrée stratégique de l’intelligence artificielle.

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🌐 La guerre des navigateurs repart: OpenAI entre dans l’arène avec ChatGPT Atlas

La guerre des navigateurs repart. OpenAI entre dans l’arène avec ChatGPT Atlas, un navigateur “AI-first” qui transforme la recherche et la navigation en conversation. Atlas intègre ChatGPT directement dans le navigateur : l’utilisateur peut poser des questions sur la page qu’il visite, obtenir des résumés, des explications ou automatiser des tâches web, le tout sans quitter l’onglet.

Cette offensive arrive dans un contexte de bataille féroce entre Chrome, Edge, Safari, Arc ou Brave qui injectent tous de l’IA dans leur interface. Mais l’arrivée d’OpenAI change la donne : Atlas menace le modèle économique de Google basé sur “requêtes → liens → pubs”. Si la recherche devient conversationnelle, une partie du trafic pourrait être captée avant même les moteurs ou les sites éditeurs.

Le navigateur redevient un point stratégique, la porte d’entrée de l’intelligence artificielle. On peut s’attendre à des deals de défauts (comme Apple et Google mais centrés sur des IA), à de nouveaux formats “answer ads”, et à des usages B2B avec des agents capables de naviguer et d’agir sur le web. Pour les entreprises, le signal est clair : tester la résilience SEO, structurer les données et penser au-delà du référencement classique. Le navigateur n’est plus un simple outil d’accès, il devient un espace de compétition dominé par l’IA.

🤖 Amazon prépare l’ère des entrepôts hybrides : 600 000 postes bientôt automatisés ?

Amazon pourrait automatiser jusqu’à 600 000 postes aux États-Unis d’ici 2033, selon une analyse relayée par Computerworld. L’entreprise accélère le déploiement de sa flotte robotique avec Sequoia, le bras Sparrow et les humanoïdes Digit. Aucun plan social massif n’est annoncé, mais la projection repose sur les gains de productivité déjà observés et sur la montée en puissance des robots dans les entrepôts.

Côté business, Amazon vise plus de débit, moins de coûts unitaires et une exécution plus stable pendant les pics de demande. Pour les salariés et les territoires, la pression s’intensifie sur la requalification et la mobilité interne. Les partenaires logistiques devront suivre cette mutation, sous peine d’écart de compétitivité.

Le signal à suivre sera la cadence d’investissement d’Amazon en robotique et la généralisation des tests de Digit (Le premier robot humanoïde opérationnel testé à grande échelle par Amazon.). Si la tendance se confirme, la logistique mondiale évoluera vers un modèle “humains + robots”, marqué par une pénurie croissante de techniciens de maintenance et d’ingénieurs en automatisation.

L’appel au “stop” sur la superintelligence gagne du terrain politique

Des centaines de figures influentes, de Steve Wozniak au Prince Harry, appellent à interdire purement et simplement le développement d’une intelligence artificielle “super intelligente”. Dans une lettre ouverte relayée par Futurism, les signataires réclament un moratoire mondial et des garde-fous stricts, estimant que la course actuelle à l’IA pourrait générer des risques systémiques si certains seuils technologiques étaient franchis.

Pour les Big Tech et les laboratoires “frontier” comme OpenAI, Anthropic ou Google DeepMind, cette pression politique marque une montée du risque réglementaire. Si les gouvernements s’en emparent, on pourrait voir apparaître des licences d’exploitation, des plafonds de puissance de calcul, des audits obligatoires et des contraintes lourdes sur la formation des modèles.

La dynamique change : on passe du “pause” vers le “prohibit”. Cette coalition gagne du terrain à Washington, Bruxelles et Londres. Reste à voir si cela se traduira en loi, mais une chose est claire : le ton durcit, et les capitaux commencent à se déplacer.

🍽️ L’IA grignote déjà Wikipédia

L’IA commence à grignoter Wikipédia. Les assistants génératifs répondent de plus en plus sans renvoyer vers les sources : les contenus de Wikipédia sont repris, reformulés et servis directement dans les chats et les “AI Overviews”, avec à la clé moins de clics, moins de visibilité et, à terme, moins de dons pour l’encyclopédie.

Wikipédia reste pourtant la colonne vertébrale de la connaissance en ligne. Les grands modèles de langage s’en nourrissent massivement. Pour tenter d’encadrer cet usage, la fondation a lancé Wikimedia Enterprise, une offre d’accès payant à ses données, utilisée notamment par Google. Une première étape utile, mais encore très loin de refléter l’ampleur réelle de l’exploitation par les IA.

Le rapport de force évolue : la valeur se déplace du contenu vers la distribution. Les producteurs d’information voient leur audience siphonnée par les modèles qui s’en servent. Les prochains mois pourraient voir se multiplier les accords de licence et les demandes d’attribution plus strictes. Si vous publiez du contenu de référence, c’est le moment de structurer vos données, d’exposer des API et de préparer des deals. Le référencement entre dans une nouvelle ère : celle où même Wikipédia perd des clics.

🤖🎬 Netflix “all in” sur l’IA : production, pub et personnalisation sous pilotage machine

Netflix passe en mode “all in” sur l’intelligence artificielle. La plateforme infuse désormais l’IA dans tous les pans de son modèle : recommandations, production, post-production, doublage et localisation, visuels de contenu… et désormais la publicité. L’objectif est clair : accélérer les workflows, personnaliser l’expérience utilisateur et maximiser la performance de l’offre financée par la pub.

Sur le plan business, l’IA permet à Netflix de réduire les coûts liés aux effets visuels, au contrôle qualité et aux versions internationales, tout en raccourcissant les délais de mise en ligne. Elle améliore aussi le ciblage publicitaire, offrant de nouveaux leviers de marge et de croissance sans hausse de prix. Mais le terrain reste sensible : après les grèves à Hollywood, scénaristes et acteurs réclament des garanties sur l’usage de leurs données et de leur image, tandis que les recrutements massifs de profils IA chez Netflix ont déjà fait polémique.

La bataille du streaming se déplace désormais sur la capacité à industrialiser l’IA sans dégrader la relation avec les talents. Les plateformes capables d’orchestrer ces outils à grande échelle, tout en protégeant la qualité créative et les droits d’auteur, prendront une longueur d’avance.

🧠 En Bref

GM vise la conduite “yeux off” sur autoroute
General Motors prépare un système où l’IA gère totalement la conduite sur autoroute, sans que le conducteur garde les yeux sur la route. Objectif : confort, sécurité et monétisation via des abonnements de conduite assistée. Le défi reste juridique et réglementaire.

EA se déchire sur l’IA
Chez Electronic Arts, la direction pousse pour automatiser création et tests, tandis que les équipes craignent une perte de créativité et d’emplois. L’équilibre entre productivité et culture produit devient un enjeu central pour tout le secteur.

Elle gagne son procès grâce à ChatGPT
En Californie, une citoyenne dit avoir préparé et remporté son affaire en s’aidant de ChatGPT. Anecdotique mais révélateur d’un usage grandissant de l’IA dans la justice du quotidien. Legaltech et assureurs y voient un marché à structurer.

Boris Johnson avoue avoir écrit avec ChatGPT
L’ex-Premier ministre britannique reconnaît avoir utilisé ChatGPT pour ses livres. Une première au sommet du monde politique qui relance le débat sur la transparence et la crédibilité des auteurs.

Pony AI s’allie à Stellantis pour lancer des robotaxis en Europe
La startup chinoise Pony AI va déployer ses robotaxis en Europe dès 2026, en partenariat avec Stellantis. Première étape : le Luxembourg. L’accord illustre la montée en puissance de la mobilité autonome et le virage IA du constructeur européen.

Meta taille dans ses labos IA
Meta supprimerait environ 600 postes dans ses “AI Superintelligence Labs” pour se recentrer sur des produits rentables. Moins de recherche pure, plus d’intégration directe dans Instagram, WhatsApp et la pub.

📊 IA & Bourse

Le S&P 500 grimpe encore, porté par une poignée de géants IA qui pèsent désormais près de 40 % de l’indice. Mais la concentration du marché inquiète : une simple déception chez Nvidia ou Microsoft pourrait tout faire tanguer. Les constructeurs de puces restent au centre du jeu et sont le focus du jour.

💥 AMD $AMD ( ▼ 1.52% )
Le titre rebondit après des rumeurs de nouveaux contrats avec Microsoft et OpenAI. Les ventes data centers progressent de +28 % sur le trimestre. AMD reste le principal challenger de Nvidia sur les GPU IA.

🏭 Taiwan Semiconductor $TSM ( ▼ 1.47% )
TSMC profite de la demande record en puces IA et de la relocalisation de sa production aux US. Les marges sont sous pression, mais le carnet de commandes reste plein jusqu’à 2026.

🔬 ASML $ASML ( ▲ 0.65% )
Le groupe néerlandais repart à la hausse après des commandes massives d’Intel et TSMC. Chaque avancée IA passe par ses machines de lithographie — un monopole quasi total.

🧠 IBM $IBM ( ▼ 0.19% )
IBM surprend avec la montée en puissance de “watsonx”, son offre d’IA générative pour entreprises. Le marché salue son positionnement plus stable que celui des pure players IA.

📡 Broadcom $AVGO ( ▼ 5.59% )
L’action reste solide après des résultats en ligne : +20 % de CA YoY et plus de 4,4 Mds $ liés à l’IA. Broadcom travaille avec OpenAI sur des accélérateurs IA sur mesure et consolide sa position entre hardware et software.

Ce contenu est informatif uniquement, pas un conseil d’investissement. Faites vos propres recherches avant toute décision financière.

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