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Hello à tous,


Oubliez les rendus flous et les gestes impossibles : Sora 2 comprend désormais la physique, la lumière et la logique des scènes. OpenAI ajoute à cela une app sociale minimaliste, centrée sur la création et le remix, où chacun peut devenir réalisateur, sans algorithme accrocheur ni scroll infini.

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🎬 OpenAI lance Sora 2 et une app sociale : l’IA vidéo entre dans le réel

OpenAI dévoile Sora 2, un modèle vidéo-audio qui franchit un nouveau palier en réalisme et en cohérence physique. Les scènes respectent désormais les lois du monde réel : les ombres suivent la lumière, et les interactions entre objets deviennent naturelles. Le modèle comprend les instructions multi-plans, gère les transitions complexes et peut même intégrer votre visage et votre voix réalisés avec consentement.

En parallèle, OpenAI lance Sora, une application iOS dédiée à la création et au remix vidéo. Le déploiement débute aux États-Unis et au Canada, sur invitation, avec une version gratuite limitée. L’app se distingue par un fil non addictif, centré sur les comptes suivis, et par une gestion fine des droits d’usage, contrôle parental inclus. À terme, il sera possible de payer pour générer davantage de contenu selon la capacité du modèle.

Une API et une version Sora 2 Pro arriveront prochainement pour les abonnés ChatGPT Pro sur le web.

🤖 Ce que les gens demandent vraiment à l’IA

Une analyse à grande échelle des conversations avec les modèles de langage révèle un schéma clair : près de 40 % des requêtes concernent des besoins pratiques du quotidien, 25 % relèvent de l’introspection ou de l’aide émotionnelle, 15 % de la quête de sens, et environ 10 % touchent à la techno ou à la créativité.

Les utilisateurs se délestent de décisions mineures, cherchent un miroir sans jugement, et utilisent l’IA comme un co-créateur. Beaucoup de conversations glissent d’un simple “écris mon mail” à “qu’est-ce que ce job signifie pour moi ?”.

À mesure que les chatbots dépassent les 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, l’IA s’impose comme l’interface par défaut du travail et du soi. Elle devient un espace de clarté dans un monde saturé, un compagnon de réflexion autant qu’un outil de production.

💥 L’IA dans une bulle à 1 000 milliards ?

Jamais autant d’argent n’a été injecté aussi vite dans une technologie encore loin d’avoir prouvé sa rentabilité. Et selon plusieurs analystes de premier plan, la fièvre de l’IA ressemble de plus en plus à une bulle prête à éclater.

Dernier épisode : OpenAI vient de conclure un accord de plusieurs milliards avec AMD, faisant bondir l’action du fabricant de puces de +24 %. L’accord prévoit qu’OpenAI puisse acquérir jusqu’à 10 % d’AMD, un montage qui rappelle celui signé deux semaines plus tôt avec Nvidia pour 100 milliards de dollars. Selon le Financial Times, l’ensemble des engagements dépasse désormais 1 000 milliards, soit le double de la valorisation d’OpenAI.

Le schéma intrigue : les géants des semi-conducteurs investissent dans OpenAI, qui utilise ces fonds pour acheter leurs propres puces. Dans le cas de Nvidia, 100 milliards investis sur dix ans… pour financer les achats de Nvidia par OpenAI. AMD suit la même logique, avec des warrants indexés sur le cours de l’action permettant à OpenAI de revendre plus tard pour financer d’autres achats de puces.

Les analystes s’alarment. “OpenAI n’a pas les moyens d’assumer ces engagements”, avertit un expert, estimant que la société pourrait perdre 10 milliards cette année.

Le patron de Goldman Sachs, David Solomon, compare cette frénésie à la bulle Internet, prédisant une correction du marché sous 24 mois. Même le FMI s’en mêle : sa directrice, Kristalina Georgieva, alerte sur un retournement brutal de la confiance autour de l’IA, avec un risque systémique mondial.

🤖💸 Deloitte rattrapé par l’IA : un rapport à 290 000 $ sous le feu

Selon Fortune, Deloitte a utilisé une IA pour rédiger un rapport facturé 290 000 $ au gouvernement australien, alors que le document contenait plusieurs “hallucinations”. Le client a demandé un remboursement, déclenchant une vague de critiques sur la qualité et la transparence du travail livré.

Au-delà de l’incident, c’est tout le secteur du conseil et des prestations intellectuelles qui se retrouve exposé. Les administrations comme les grandes entreprises exigent désormais des clauses interdisant l’usage non déclaré de l’IA, des audits qualité renforcés et une traçabilité complète des contenus générés.

Pour les grands cabinets, le risque n’est plus seulement réputationnel, il devient juridique et financier. Cette affaire marque un tournant : la confiance ne se jouera plus seulement sur l’expertise, mais sur la capacité à prouver la part humaine dans chaque livrable.

🔥 OpenAI révèle ses 30 plus gros clients API : qui consomme vraiment l’IA à l’échelle du trillion ?

C’est la première fois qu’OpenAI laisse entrevoir les usages massifs de son API : une trentaine de clients auraient déjà consommé plus d’un trillion de tokens, soit des volumes équivalents à des milliards de requêtes ChatGPT. On y retrouve un mélange fascinant de géants SaaS, de scale-ups productives et de startups IA natives.

Les poids lourds comme Salesforce, HubSpot, Shopify, Notion, Canva ou JetBrains exploitent les modèles pour alimenter leurs produits au quotidien : génération de contenu, support client, code assisté, automatisation. À côté, des acteurs spécialisés comme Abridge (santé), Harvey (legal) ou CodeRabbit (dev) montrent à quel point l’IA s’intègre désormais profondément dans les workflows métiers.

Plus révélateur encore : la présence d’infrastructures IA comme OpenRouter ou Cognition confirme qu’une partie du trillion est… sont des tokens consommés par d’autres IA.

🧠 En Bref — l’IA en Europe cette semaine

🏭 Google investit 5 milliards d’euros en Belgique
Le géant américain va agrandir ses data centers européens et renforcer ses capacités cloud et IA. Objectif : soutenir la croissance de Gemini et de ses API IA. Une étape stratégique pour la souveraineté numérique européenne, avec 300 emplois à la clé.

📉 Les PME européennes se ruent sur l’IA sans base digitale
Selon une étude récente de la néo banque Qonto, une majorité de petites entreprises adoptent ChatGPT ou Copilot sans disposer d’un ERP ou CRM structuré. Résultat : des projets IA peu exploitables faute d’infrastructure digitale solide.

🇪🇺 Bruxelles veut du “made in Europe” dans les secteurs clés
L’Union européenne pousse les industries stratégiques (santé, énergie, défense, automobile) à privilégier des solutions IA européennes, pour réduire la dépendance vis-à-vis des géants américains.

💡 L’UE débloque 1 milliard d’euros pour l’IA industrielle
La Commission lance Apply AI, un plan visant à intégrer l’IA dans la production, la logistique et les services publics. Une opportunité pour les intégrateurs et éditeurs européens d’émerger face aux hyperscalers.

🔧 ASML perd un allié politique de poids
Le ministre français de l’Économie n’est plus conseiller du géant néerlandais ASML, acteur central des semi-conducteurs européens. Son retrait intervient alors que la France plaide pour renforcer la souveraineté industrielle et sécuriser la chaîne d’approvisionnement en puces, essentielles à l’IA.

📊 IA & Bourse — Semaine du 12 Octobre 2025

📈 Top 5 des actions IA à surveiller

  • AMD ($AMD ( ▼ 1.52% ) ) : L’annonce d’un partenariat multiennal avec OpenAI — fourniture de GPU + warrants donnant droit à ~10 % du capital fait exploser le titre, avec un bond de +20 à +25 % selon les sessions.

  • Nvidia ($NVDA ( ▲ 0.73% ) ) : L’ombre du deal AMD plane : les investisseurs réévaluent la position de Nvidia dans le hardware IA, ce qui exerce une pression sur le cours malgré son leadership technologique.

  • Microsoft ($MSFT ( ▼ 0.78% ) ) : Toujours porté par la dynamique autour de Copilot et Azure, le titre reste un “safe bet” pour ceux qui cherchent une exposition aux plateformes IA à long terme.

  • Tesla ($TSLA ( ▲ 3.56% ) ) : Le fantasme d’une “IA embarquée de nouvelle génération” continue de nourrir la spéculation autour du titre, même si les annonces concrètes tardent à venir.

  • Alphabet / Google ($GOOGL ( ▼ 0.35% ) ) : La montée en puissance de Gemini et les integrations IA dans ses produits renforcent l’attrait du titre malgré les défis de rentabilité.

Ce contenu est informatif uniquement, pas un conseil d’investissement. Faites vos propres recherches avant toute décision financière.

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